A propos

« Il faut aimer la solitude pour être photographe ».

Raymond Depardon

Depuis ma plus tendre enfance, je suis fascinée par la magie des images, celles des livres que je dévore, celle de la nature où j’aime balader de longues heures, celles des paysages que je découvre au cours de mes voyages…

Je suis une incorrigible rêveuse et aussi loin que je me souvienne, lorsque mon regard se porte sur un lieu, une personne, un objet, mon oeil fige la scène, s’emploie à saisir l’indicible, mon esprit vagabonde, imagine et compose une histoire, un tableau.

Dans un premier temps, j’ai essayé de retranscrire mon ressenti, à travers le dessin et la peinture, sans grand succès, car je dois bien l’avouer, je n’étais pas très douée dans ces domaines. Puis à l’adolescence, je découvre le travail du photographe Robert Doisneau au festival des Rencontres d’Arles, et c’est le déclic qui va me donner envie de passer à mon tour derrière l’objectif. 

Autodidacte, j’apprendrai alors la photo sur le terrain, avec mon vieux Pentax Argentique acquis avec mes premières économies,  et en glanant ci et là les conseils de photographes éclairés, qui ont eu la gentillesse de partager avec moi leur expérience. Dès lors, mon boitier et moi devenons  inséparables.  Parents, amis, animaux de compagnie, campagne Provençale, sont les premières victimes de ma déclick manie qui occupe une grande partie de mes loisirs.

Mon oeil et mon objectif s’emploient à restituer la magie de l’instant, la beauté des paysages, de ces corps, qui se livrent à  mes cadrages, se plient à  la science de l’éclairage. Livrer l’intensité d’un regard, les courbes d’un corps, la complexité d’un mouvement, figer l’étincelle de l’émotion, jouer avec la lumière,  raconter une histoire, tout cela me passionne.  

Ainsi, durant plusieurs années, je passe de la lumière du jour, à celle du labos photo, et je remplis une multitude de boites et d’albums de clichés photographiques les plus divers. Puis au fil des ans, mon activité se réduit à quelques photos occasionnelles de voyages et familiales, jusqu’à la rencontre en 2011 avec la photo de concert, qui va m’insuffler un nouveau souffle.

La photo de concerts, je l’ai découverte à travers mon autre passion, la musique, et même si j’aime toujours m’essayer à divers genres photographiques, ce type de photo occupe une grande place, car elle me permet de concilier mes deux grands amours que sont, la photo et la musique.